Vous trouverez au sein de cette article de nombreuses astuces pour multiplier vos prises : matériel indispensable à la pêche, conditions idéales, appâts…
Utilisée depuis plus de 40 000 ans, la pêche s’est imposée comme un pilier important dans notre alimentation. Même si l’activité a connu de nombreuses révolutions, comme la pêche industrielle, les principales méthodes ancestrales sont encore en partie utilisées aujourd’hui. La pêche peut se diviser en différentes méthodes : pêche à la ligne, capture manuelle, pêche au harpon, pièges à poisson… La pêche ne requiert que très peu de matériel et peut se pratiquer dans tous les courts, plans d’eau. Ainsi, la pêche se révèle être une activité idéale dans un but d’autonomie alimentaire ou de survie.
Le matériel indispensable
Traditionnellement, la pêche moderne se caractérise par l’utilisation d’une canne, néanmoins l’activité reste aussi efficace avec uniquement une ligne. De ce fait, en milieu sauvage, seuls des hameçons, des appâts, une ligne et un plomb sont indispensables à la pratique de la pêche. Autrement dit, un matériel peu encombrant et facilement accessible, voire substituable.
Par exemple, la ligne, idéalement en nylon, peut très bien se substituer à une corde simple, adaptée au poids des proies visées. Si vous ne disposez pas d’hameçons ou d’appâts pour pêcher, il vous est toujours possible d’en improviser avec les moyens du bord. Insignes, épingles, os, clous, sont autant d’objets qui peuvent se rendre utile pour fabriquer un hameçon.
Concernant les appâts, l’idéal est de repérer des insectes aquatiques dans les eaux environnantes, ou des insectes terrestres à proximité de la rive. Ces insectes doivent couvrir la pointe de l’hameçon pour mieux tromper le poisson. Lorsque vous attrapez un poisson, n’hésitez pas à ouvrir son estomac pour repérer ses proies et en choisir de même nature. Les yeux ou les intestins du poisson attrapé peuvent aussi permettre de substituer un appât
Les conditions idéales
La période de pêche idéale est très complexe à déterminer. En effet, celle-ci est propre à chaque espèce et dépend de leur cycle alimentaire et de leurs horaires de vie. De manière générale on note quelques périodes idéales :
- Avant l’aurore
- Après le crépuscule
- Avant une tempête
- A la pleine lune
Ainsi, les meilleurs « spots » de pêche dépendent de l’heure du jour et du type d’eau concerné. Par exemple lors des chaleurs d’été sur les lacs, il vaut mieux pêcher en profondeur. Tandis que la pêche se fera en eau peu profonde le soir et au petit matin, lorsque les températures sont plus basses. Si vous vous trouvez près d’eau vive en pleine journée, diriger vous vers les mares profondes en bas des rapides pour multiplier vos chances. Vous trouverez les différentes espèces classées en fonction de la saison juste ici.
Ainsi, la pêche se révèle être une activité performante pour se nourrir, notamment dans un contexte d’autosuffisance alimentaire ou de survie. En effet, la longévité de l’activité dans l’histoire témoigne de son intérêt dans notre alimentation.
Petit bonus : l’activité vous permettra également de travailler le renforcement musculaire grâce à sa mécanique sportive. Vous connaissez maintenant le matériel essentiel à la pêche en milieu sauvage, les bonnes pratiques pour mettre le maximum de chance de votre côté, n’hésitez pas à jeter un œil à notre article sur les méthodes de conservation en milieu sauvage pour profiter le plus longtemps possibles de vos prises !